Mémorial de la Shoah
Chostakovitch
Quatuor à cordes n°4 en ré majeur opus 83
Beethoven
Quatuor à cordes n°6 en si bémol majeur opus 18 n°6 Lobkovitz
Schubert
Quatuor à cordes n°12 en ut mineur D. 703 Quartettsatz
Schumann
Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44
Théâtre des Champs-Élysées
65€ – 50€ – 38€ – 26€ -10€
A peine vingt ans d’existence et ces quatre-là sont depuis longtemps en haut de l’affiche, une réputation flatteuse sous les auspices du violoniste Avi Abramovitch. Quelques premiers prix plus tard, de la Jerusalem Academy au concours de Graz en passant par le premier prix Borlotti-Buitoni, les voici tout de suite au sommet, fréquentant les meilleures salles avec le répertoire le plus exigeant, comme ici dans le cadre du Mémorial de la Shoah. Un Chostakovitch qui, bien qu’écrit en 1949, devra attendre la mort de Staline pour être créé, tant il empruntait de nombreux thèmes juifs d’Europe de l’Est, par le Quatuor Beethoven. Logique donc que le grand Ludwig soit de la soirée avec le 6ème Quatuor de l’opus 18 dont le finale est titré « malinconia » ou encore ce précieux Schubert, allegro initial d’une autre Inachevée, avant d’être rejoint pour partager Schumann en quintette par Alexander Melnikov, un grand de l’école russe formé par Eliso Virsaladze et protégé en son temps de Sviatoslav Richter.
Et même si vous avez envie de fermer les yeux, jetez quand même un coup d’œil au violoncelle de Kyril Zlotikov, c’est celui de Jacqueline du Pré, généreusement prêté par Daniel Barenboïm.
A peine vingt ans d’existence et ces quatre-là sont depuis longtemps en haut de l’affiche, une réputation flatteuse sous les auspices du violoniste Avi Abramovitch. Quelques premiers prix plus tard, de la Jerusalem Academy au concours de Graz en passant par le premier prix Borlotti-Buitoni, les voici tout de suite au sommet, fréquentant les meilleures salles avec le répertoire le plus exigeant, comme ici dans le cadre du Mémorial de la Shoah. Un Chostakovitch qui, bien qu’écrit en 1949, devra attendre la mort de Staline pour être créé, tant il empruntait de nombreux thèmes juifs d’Europe de l’Est, par le Quatuor Beethoven. Logique donc que le grand Ludwig soit de la soirée avec le 6ème Quatuor de l’opus 18 dont le finale est titré « malinconia » ou encore ce précieux Schubert, allegro initial d’une autre Inachevée, avant d’être rejoint pour partager Schumann en quintette par Alexander Melnikov, un grand de l’école russe formé par Eliso Virsaladze et protégé en son temps de Sviatoslav Richter.
Et même si vous avez envie de fermer les yeux, jetez quand même un coup d’œil au violoncelle de Kyril Zlotikov, c’est celui de Jacqueline du Pré, généreusement prêté par Daniel Barenboïm.