Quatuor Belcea
Corina Belcea violon
Axel Schacher violon
Krzysztof Chorzelski alto
Antoine Lederlin violoncelle
Beethoven
Intégrale des quatuors à cordes (6)
Quatuor opus 18 n°1
Quatuor opus 130
et Grande Fugue opus 133
LES BIS
Beethoven
« Chant de reconnaissance offert à la divinité par un convalescent »
Quatuor opus 132 n°15 Molto adagio
Théâtre des Champs-Élysées
Tarifs 30€ | 15€ (scolaires et étudiants -26 ans)
Gratuit -9 ans
Groupes et Collectivités: nous contacter
Écrit en 1799-1800, l’Opus 18 n°1 a été composé en second et placé en tête du recueil sur le conseil de Schuppanzigh, ami fidèle, souffre-douleur du compositeur, violoniste préféré et créateur de tous les quatuors de Beethoven.
Un chef-d’oeuvre domine enfin tous les autres chefs-d’oeuvre du compositeur, c’est l’Opus 130 avec la célèbre Cavatine. Elle a touché le cœur des hommes depuis un siècle et demi, mais aussi celui de Beethoven lui-même : «Jamais ma propre musique n’aura eu un tel effet sur moi» confiait-il. Ici tout est chant et dans la partie centrale marquée « oppressé », les silences du premier violon se chargent de sens, refusent tout appui à la phrase, tout apaisement.
L’Opus 130 devait se terminer sur la gigantesque Fugue dans la même tonalité de si bémol majeur. Épouvanté par les dimensions de ce Finale, l’éditeur et les amis du compositeur le conjurèrent de le remplacer.
Détachée de son corps, la Grande Fugue naviguera seule sous le numéro d’Opus 133.
André Tubeuf
Écrit en 1799-1800, l’Opus 18 n°1 a été composé en second et placé en tête du recueil sur le conseil de Schuppanzigh, ami fidèle, souffre-douleur du compositeur, violoniste préféré et créateur de tous les quatuors de Beethoven.
Un chef-d’oeuvre domine enfin tous les autres chefs-d’oeuvre du compositeur, c’est l’Opus 130 avec la célèbre Cavatine. Elle a touché le cœur des hommes depuis un siècle et demi, mais aussi celui de Beethoven lui-même : «Jamais ma propre musique n’aura eu un tel effet sur moi» confiait-il. Ici tout est chant et dans la partie centrale marquée « oppressé », les silences du premier violon se chargent de sens, refusent tout appui à la phrase, tout apaisement.
L’Opus 130 devait se terminer sur la gigantesque Fugue dans la même tonalité de si bémol majeur. Épouvanté par les dimensions de ce Finale, l’éditeur et les amis du compositeur le conjurèrent de le remplacer.
Détachée de son corps, la Grande Fugue naviguera seule sous le numéro d’Opus 133.
André Tubeuf