« Il faut faire se rencontrer des musiciens qui ont chacun leurs habitudes, leur esthétique. Confronter un ensemble jeune à un autre plus ancien porteur d’un héritage auquel
il faut faire honneur », confie Alexis Kossenko à propos de la récente fusion de « ses » Ambassadeurs avec La Grande Écurie du regretté Jean-Claude Malgoire. Il s’y emploiera ce matin chez Mozart.

De la folle ouverture des Noces de Figaro au contrepoint de la Symphonie « Jupiter », le chef prendra la flûte pour enchanter le Concerto K 313 composé à vingt-deux ans à la demande de l’officier hollandais Ferdinand De Jean, riche mécène et souffleur à ses heures. Nul doute que « la source de bonne humeur et de fraîche invention » qu’y entendait Alfred Einstein y jaillira encore.