Marianne Crebassa
mezzo-soprano
Fazıl Say
composition et piano
Debussy
3 Mélodies de Verlaine FL. 85
Satie
3 Gnossiennes pour piano
Debussy
La Cathédrale engloutie (prélude, livre I)
« Minstrels » (prélude, livre I)
Ravel
Shéhérazade
transcription pour mezzo-soprano et piano
Vocalise-étude en forme de Habanera O. 51
Fauré
Cygne sur l’eau (Mirages n° 1) opus 113
Danseuses (Mirages n°4) opus 113
Duparc
Chanson triste
Au Pays où se fait la guerre
Say
Sonate pour piano opus 52 Gezi Park 2
Ballade pour mezzo-soprano, piano et orchestre à cordes Gezi Park 3
transposition pour mezzo-soprano et piano de F. Say
Théâtre des Champs-Élysées
75€ – 55€ – 40€ – 28€ – 10€ – 5€
La couleur unique du timbre, profond, impérieux et apaisant à la fois, voilà la première empreinte que laisse la voix de Marianne Crebassa. Cette voix, Fazıl Say l’a entendue et cela a été le coup de foudre. L’indomptable musicien s’est assis au piano pour elle et rien que pour elle, le temps d’un disque. D’un florilège impressionniste, ils ont fait des sculptures de glace, avec un modelé, des scintillements rarissimes ! Au contact des doigts de Fazıl Say, Ravel, Debussy, Fauré, Duparc se révèlent derrière les notes, dans toute leur composante palpable, effleurée, éthérée. Cette force d’engagement personnel au creux du son produit une musique presque plus tactile qu’acoustique, d’où le frisson immédiat qui parcourt notre nuque. Un écheveau de lignes subtiles qui résonnera longtemps sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, comme dans la mémoire de l’auditeur chanceux qui les aura entendus.
La couleur unique du timbre, profond, impérieux et apaisant à la fois, voilà la première empreinte que laisse la voix de Marianne Crebassa. Cette voix, Fazıl Say l’a entendue et cela a été le coup de foudre. L’indomptable musicien s’est assis au piano pour elle et rien que pour elle, le temps d’un disque. D’un florilège impressionniste, ils ont fait des sculptures de glace, avec un modelé, des scintillements rarissimes ! Au contact des doigts de Fazıl Say, Ravel, Debussy, Fauré, Duparc se révèlent derrière les notes, dans toute leur composante palpable, effleurée, éthérée. Cette force d’engagement personnel au creux du son produit une musique presque plus tactile qu’acoustique, d’où le frisson immédiat qui parcourt notre nuque. Un écheveau de lignes subtiles qui résonnera longtemps sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, comme dans la mémoire de l’auditeur chanceux qui les aura entendus.