Elle, d’origine géorgienne, est l’invitée régulière des grandes formations d’outre-Rhin, où elle a fait ses études, quand elle n’est pas à Londres ou à New York, sans parler du duo qu’elle forme avec le pianiste Paul Lewis.

Lui est reconnu comme le meilleur hautboïste de sa génération, soliste régulier des plus grands orchestres, membre de l’Octuor Paris Bastille, très attaché à étendre le répertoire de son instrument en suscitant pour cela nombre de créations, quand il n’enseigne pas à Munich.

Ils ont néanmoins trouvé le temps ensemble de lancer la saison dernière un projet autour de la musique de chambre de Jean Sébastien Bach, et nous offrent donc aujourd’hui Bach, père et fils, accompagné de l’incontournable Haendel, rejoint pour cela par Wen-Sinn Yang, auteur notamment d’un film autour des Suites pour violoncelle seul dans les églises bavaroises, et de Peter Kofler, claveciniste et organiste d’origine italienne et également chef assistant du Chœur Bach de Munich.