Fazil Say 2
©Marco Borggreve

Fazıl Say

piano

Personnalité voyageuse, polyglotte et multiforme, Fazıl Say incarne auprès de tous les mélomanes et musiciens la figure de l’artiste en plein exercice de sa liberté. Il faut avoir vu la transe qui prend possession de son corps sur scène, le ballet aérien qui s’empare de ses mains sitôt qu’elles quittent le clavier ! Après ce coup d’audace appelé Four Cities, qu’il nous offrait pour l’hiver 2017 avec la complicité de Nicolas Altstaedt, les Concerts du Dimanche Matin le voient revenir pour Beethoven, et rien que Beethoven. On se doute que celui de Fazıl Say tempêtera plus que de coutume. Que l’on ressortira de ces trois grandes sonates presque groggy, mais avec la certitude de n’avoir été, une heure durant, qu’avec le maître de Bonn. C’est que la musique ruisselle de cet homme, elle est comme une extension de sa physiologie. Ceux qui l’ont vécu le savent : un concert de Fazıl Say est une expérience sans nul autre pareil, montrant à l’exercice une énergie qui balaye tout sur son passage.

Personnalité voyageuse, polyglotte et multiforme, Fazıl Say incarne auprès de tous les mélomanes et musiciens la figure de l’artiste en plein exercice de sa liberté. Il faut avoir vu la transe qui prend possession de son corps sur scène, le ballet aérien qui s’empare de ses mains sitôt qu’elles quittent le clavier ! Après ce coup d’audace appelé Four Cities, qu’il nous offrait pour l’hiver 2017 avec la complicité de Nicolas Altstaedt, les Concerts du Dimanche Matin le voient revenir pour Beethoven, et rien que Beethoven. On se doute que celui de Fazıl Say tempêtera plus que de coutume. Que l’on ressortira de ces trois grandes sonates presque groggy, mais avec la certitude de n’avoir été, une heure durant, qu’avec le maître de Bonn. C’est que la musique ruisselle de cet homme, elle est comme une extension de sa physiologie. Ceux qui l’ont vécu le savent : un concert de Fazıl Say est une expérience sans nul autre pareil, montrant à l’exercice une énergie qui balaye tout sur son passage.