Benjamin Grosvenor
Benjamin Grosvenor © Andrej Grilc

Benjamin Grosvenor

piano

 

Prodigieux, certes. Mais trop impatient au goût de ses maîtres. Lorsqu’il découvre l’Opus 58 de Chopin dans la version enregistrée par Dinu Lipatti, Benjamin Grosvenor, alors à peine sorti de l’enfance, brûle de s’y mesurer. « Mes professeurs ont estimé que c’était prématuré et il m’a fallu attendre deux ou trois ans », se souvient-il dans une interview à Diapason.

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Puisque plus rien ne s’y oppose, il la couple aujourd’hui avec la Sonate pour piano en si mineur de Liszt. Une pièce « cyclothymique d’une envergure émotionnelle considérable où la lutte constante entre les forces du bien et du mal réclame imagination, fantaisie, coloration et sens de l’architecture », explique encore le Britannique, qui pense comme Alfred Brendel que sa structure pourrait découler du Faust de Goethe. Elle requiert à tout le moins une virtuosité méphistophélique.

Prodigieux, certes. Mais trop impatient au goût de ses maîtres. Lorsqu’il découvre l’Opus 58 de Chopin dans la version enregistrée par Dinu Lipatti, Benjamin Grosvenor, alors à peine sorti de l’enfance, brûle de s’y mesurer. « Mes professeurs ont estimé que c’était prématuré et il m’a fallu attendre deux ou trois ans », se souvient-il dans une interview à Diapason.

Puisque plus rien ne s’y oppose, il la couple aujourd’hui avec la Sonate pour piano en si mineur de Liszt. Une pièce « cyclothymique d’une envergure émotionnelle considérable où la lutte constante entre les forces du bien et du mal réclame imagination, fantaisie, coloration et sens de l’architecture », explique encore le Britannique, qui pense comme Alfred Brendel que sa structure pourrait découler du Faust de Goethe. Elle requiert à tout le moins une virtuosité méphistophélique.