Liya Petrova
violon
Adam Laloum
piano
Debussy
Sonate pour violon et piano L. 140
Respighi
Sonate pour violon et piano P. 110
Strauss
Sonate pour violon et piano opus 18
Théâtre des Champs-Élysées
Tarifs 35€ | 15€ (scolaires et étudiants -26 ans)
Gratuit -9 ans
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L'ABC du musicien
De 4 à 10 ans
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Une rareté au cœur du matin : d’essence post-franckiste, la Sonate en si mineur de Respighi naît en pleine guerre mondiale.
Ancienne élève d’Augustin Dumay et de Renaud Capuçon, Lyia Petrova y brillait récemment en studio avec Adam Laloum – « elle s’y délecte de l’exigence lyrique et de l’effusion de l’écriture en s’appuyant sur sa nature slave », commentait Gramophone tout ébahi. Pour entourer ce vaste triptyque, le premier Strauss et l’ultime Debussy. En 1917, ce dernier veut prouver que « trente millions [d’Allemands] ne peuvent pas détruire la pensée française ». Il mourra sans voir la victoire, ni achever les six œuvres prévues. S’il la souhaite « pleine de vie, presque joyeuse », celle-ci, dédiée « à ceux qui savent lire entre les portées », sera en fait son requiem.
Une rareté au cœur du matin : d’essence post-franckiste, la Sonate en si mineur de Respighi naît en pleine guerre mondiale.
Ancienne élève d’Augustin Dumay et de Renaud Capuçon, Lyia Petrova y brillait récemment en studio avec Adam Laloum – « elle s’y délecte de l’exigence lyrique et de l’effusion de l’écriture en s’appuyant sur sa nature slave », commentait Gramophone tout ébahi. Pour entourer ce vaste triptyque, le premier Strauss et l’ultime Debussy. En 1917, ce dernier veut prouver que « trente millions [d’Allemands] ne peuvent pas détruire la pensée française ». Il mourra sans voir la victoire, ni achever les six œuvres prévues. S’il la souhaite « pleine de vie, presque joyeuse », celle-ci, dédiée « à ceux qui savent lire entre les portées », sera en fait son requiem.